Le culte protestant

 Lorsque l’on parle de nos souffrances comme croyant, on peut vite partir sur des fausses routes de nos souffrances qui auraient une valeur expiatrice qui ajouteraient quelque chose au salut du Christ. Paul dans la lettre aux Colossiens écrit pourtant : « en ma personne, je complète ce qui manque encore aux souffrances du Christ pour son corps, qui est l'Église » (Col 1, 24). Qu’est-ce que cela signifie alors ? 

Chacun des maîtres à penser de ce monde a une voix, qu’il nous faut choisir ou d’écouter ou de refuser. Pourtant, dans un troupeau, chaque mouton ne suit-il pas d’abord celui qui est immédiatement devant lui ? Et après, de bien loin souvent, il suit le berger. Ne suivons-nous pas, bien plus souvent, les indications données par les autres moutons que le Bon Berger lui-même ? 

Lorsque Jésus ou Paul parlent de la vie après la vie terrestre, c’est souvent de forme énigmatique ou suggestive, en utilisant des images de la nature, comme pour révéler quelque chose d’essentiel, et pourtant  de fondamentalement inaccessible

Dans cette période de la Toussaint, nous pensons à nos bien-aimés décédés récemment ou depuis plus longtemps et il n’est pas toujours simple de vivre le processus de deuil. On voit quelques fois des personnes qui ont perdu un proche le vivre avec une force et une espérance incroyables. Comment est-ce possible ? L’Évangile peut-il nous donner des pistes ? 

Petit exemple de salut en 2 temps 3 mouvements

Le stop avant le demi-tour est le mouvement de la conversion, où le puzzle de la foi se recompose en un instant, où toutes les barrières sociales ou mentales explosent, pour voir vraiment, et comprendre que ce Jésus est la présence même de Dieu.

Là, vient une grande question : est-ce que ces mots évoquent quelque chose pour vous ? « Se tourner vers Dieu », « ouvrir son cœur à sa présence », « se confier à Dieu » ?              

En principe, ces mots évoquent une expérience intérieure familière, heureuse… Mais quelques fois, « se tourner vers Dieu » évoque plutôt un sentiment douloureux, difficile, désagréable. Comment on fait alors ? 

Lors du culte « Un temps pour la création » le 28 septembre 2025, des témoins de plusieurs continents ont fait part des conséquences du dérèglement climatique dans leurs pays. Esaïe 32 décrit, quant à lui, carrément « le jour d’après » lorsque les villes seront devenues inhabitables et la terre un désert. Que peut alors faire Dieu ? 

Le gérant habile à se faire des amis

Il faut bien reconnaitre que cet homme injuste est félicité pour son astuce. Cette phrase nous gêne, nous, « bons chrétiens », dans 2 domaines : La justice et le fait que cet homme soit loué alors que ses intentions sont intéressées. Pourquoi ?

L’Évangile de Luc rapporte Une curieuse histoire avec la résurrection du fils d'une veuve de la ville de Naïn. Ce miracle incroyable, peut nous empêcher de voir un autre message plus fondamental de ce texte, celui d’un diagnostic de la société humaine en même temps que la proposition d’un chemin pour transformer cette société. Saurons-nous aller au-delà de l’éblouissement miraculeux ? 

Le livre de l’Ecclésiaste, bien connu par ses citations passées dans le langage courant (« rien de nouveau sous le soleil », « vanité des vanités, tout est vanité ») pose la question et propose des réponses importantes et universelles, carpe diem, mais qui ne sont peut-être pas la seule vérité de la Bible...

Paul n’a pas remis en cause l’esclavage, mais il l’a vidé de son sens en appelant maîtres et esclaves à se tenir ensemble devant Christ. Pour quelle nouvelle relation ? Dans notre monde toujours plus fractionné, ce massage est-il encore pertinent ?  

La différence n’est pas évidente, ni la même pour tous ! Voyons-le de plus près : « Jésus envoya des messagers devant lui ». Les messagers sont là pour servir celui qui les envoie, ils sont ambassadeurs. « Ils entrèrent dans un village de Samaritains pour faire des préparatifs pour lui » : là, il s’agit de rendre service.

Comment le comprendre ? Comment éprouver cette réalité qui nous semble parfois si insaisissable ?

Si nous sommes des êtres nés de l’Esprit, nous avons besoin de nourriture spirituelle. Comment nourrissons-nous l’être spirituel que nous sommes ? 

Les fondations c'est Jésus-Christ. Personne ne peut en placer d'autres. On peut construire sur ces fondations avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin ou de la paille. (1 Cor 3, 11-12)

Merveilleuse ouverture que Jésus crée entre le monde des hommes et le monde de Dieu ! Voilà notre destinée !

Notre mission est d’être dans cette ouverture, dans les vagues d’eau mêlées du flux et du reflux entre ces 2 mondes, qui ne sont pas plus séparées que l’eau ne l’est du rivage.

Avec la Pentecôte, nous entrerons dans le temps de l’Église avec cette question : si l’Église n’est pas l’épouse sans rides, pleine de gloire et sans tâches dont parle Paul, est-elle donc encore légitime ? 

Les disciples d’Emmaüs, désillusionnés et abattus reconnaissent Jésus à l’instant où, il disparait. Ils deviennent ainsi nos grands frères dans la foi, nous invitant nous aussi à croire sans voir. 

Pierre et Gamaliel, deux logiques s’affrontent. L’une, animée par la prétention de l’inspiration de l’Esprit Saint et de l’obéissance à Dieu ; l’autre, animée par la prétention de l’expérience.

Tout le monde connait le cœur de l’héritage éthique de Jésus : « aime ton prochain comme toi-même ». Mais qu’en est-il du cœur de l’héritage théologique de Jésus ? 

Saurons-nous reconnaître ce temps où le Seigneur vient à nous ? Luc nous y aide, en transformant le récit traditionnel des Rameaux avec 3 innovations 

Lorsque nous lisons les récits des Actes 2 et 4 avec la description de la communauté de Jérusalem, nous sommes scotchés par la radicalité et la force qui se dégage de cette vision de l’Église fidèle à l’enseignement des Apôtres, à la fraction du pain et au partage des biens. 

Nos Églises, 2000 ans plus tard auraient-elles perdu leur fidélité à la source ? 

Qui doit se convertir ? 

Nous réduisons quelquefois la conversion à un changement de religion ou d’Église. Alors que la conversion est un changement profond de mentalité et un retour vers Dieu, vers la vie. Luc 15 nous apprend que cette conversion n’est peut-être pas réservée à ceux dont on estimerait que eux, ils en auraient vraiment besoin...

Veiller à travers l’épreuve 

Luc donne une version de la Transfiguration originale à plus d’un titre : d’une part, il dévoile le sujet de la discussion entre Moïse, Elie et Jésus, d’autre part, il mentionne le fait que les disciples témoins de la scène sont accablés de sommeil. Comme si la Transfiguration dévoilait l’épreuve qui attend Jésus marchant vers Jérusalem. 

Une chose est vraiment originale dans ce texte de Luc. A votre avis ?... – Certes, il y a la transfiguration de Jésus, elle-même. Mais je veux parler des termes de la voix de la nuée, qui dit : Ecoutez-le !

Jésus est conduit au désert par l' Esprit pour être mis à l'épreuve par le démon . Au bout de quarante jours et quarante nuits sans manger et sans boire, il a faim. Le tentateur s'approche et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »

Comme croyants, nous nous sentons souvent écartelés entre nos finitudes humaines, voire notre péché et l’aspiration puissante à vivre selon l’Évangile et la Grâce de Dieu. Cet inconfort est-il normal ? Comment vivre cette tension de manière juste ? 

Rupture ou continuité ? 

La Bible est traversée de récits de ruptures et de continuités. Certains valorisent la rupture comme condition de fidélité à Dieu, tandis que d’autres voient la fidélité à Dieu dans la continuité des dons reçus. A travers 3 textes bibliques, voyons ce qu’il en est. 

Ce texte biblique est dur ! On peut l’aborder par plusieurs entrées. Je prends aujourd’hui celle de notre référence. C’est quoi ma référence pour conduire ma vie ?

La « fugue » de Jésus au Temple de Jérusalem est une fenêtre ouverte inespérée sur ces années cachées entre sa naissance et sa vie publique. Elle raconte l’histoire d’un ado incompris de ses parents et qui se cabre pour faire valoir sa quête. En vivant une vie d’être humain, Jésus est donc passé aussi par toutes les étapes non seulement de naissance mais de croissance de la vie humaine. Comment cela peut-il éclairer nos relations parents – ados ou jeunes adultes ?  

L’engagement chrétien correspond-il plutôt à un acte de dévouement ou à une vocation que le Seigneur adresse au croyant ? Cette vocation est-elle tout tous ou plutôt pour des fonctions particulières dans l’Église ? Comment reconnaître que l’on est à sa juste place dans notre service et dans nos engagements ? 

Paul est émerveillé par l’œuvre de l’Esprit dans la communauté de Corinthe : l’Esprit inspire une très grande diversité de services et d’expressions de la foi tout en conduisant les croyants à vivre ces actions dans la communion et au service de tous. Au moment où les Chrétiens de toute la terre sont appelés à prier l’unité des Eglises, cet enseignement peut-il leur inspirer une vision pour toutes les Eglises chrétiennes ?